Cultiver ses restes alimentaires sur le balcon

Crédit photo couverture

Depuis mardi, les français sont appelés à rester chez eux pour une période qui pourrait aller de 4 à 6 semaines. Une aubaine pour repenser son mode de vie et partir sur un nouveau cycle !  Revivre plutôt que survivre, se reconnecter à l’essentiel… On sortira tout neufs de notre caverne platonicienne.

Dans une « demeure souterraine », en forme de caverne, des hommes enchaînés regardent Netflix
C’est l’allégorie de la caverne moderne. Soudainement confronté à un brusque changement, le français moyen expérimente le confinement dans sa grotte. Doit-il se laisser happer par la lumière de l’écran ou oser sortir de son conditionnement ? La deuxième option constitue le premier pas vers un nouveau monde plus responsable…

Qui sème, récolte
L’expérience du jardinage nous permet d’acquérir un savoir, un savoir-faire et un savoir être. On prend conscience de notre place dans ce grand tout qu’est l’écosystème et de la richesse de sa biodiversité. C’est un des plus grands enseignements que l’on puisse transmettre à ses enfants, partager avec ses proches ou entre voisins. 💚



Loïse, développeuse chez Super Responsable, s’est motivée pour cultiver son balcon. Elle témoigne :« La sombre histoire des graines modifiées m’a fait épouser un nouveau combat : partir à la découverte des graines sauvages et/ou reproductible et donner vie à un jardin 100% naturel dont j’aurai géré le cycle entier moi-même. »

Elle poursuit « J’ai donc récupéré les graines des différents fruits et légumes biologiques consommés et improvisé un semi avec une boite à œufs découpée, un fond de terre, 3 graines par casier recouvertes d’un peu de terre avec beaucoup d’amour. Pour que la terre reste humide, j’arrose d’un demi verre d’eau par jour. Et en 3-4 jours seulement, les petites pousses ont montré le bout de leur nez ! » 

     

Il n’y a pas que les graines qui poussent
On peut conserver le cœur de laitue en équilibre dans un récipient d’eau pour en manger les feuilles à l’infini, faire pousser son petit avocatier en partant d’un noyau piqué, et bien plus encore ! 🥑 Loïse poursuit: « Mes amis, leurs enfants et moi-même partageons nos tomates, herbes, salades, poivrons… et quand tout ce petit monde aura poussé, on plantera tout dans mon potager pour profiter de notre travail commun. » 


Illustration de Loïse, qui partage son jardin avec ses proches

Mon jardin, un paradis pour les abeilles, papillons et autres pollinisateurs 🦋
Monocultures et produits toxiques réduisent fortement la population d’insectes sur Terre, pourtant indispensables à notre vie. Favorisons la biodiversité avec des plantes utiles aux insectes tels que : anis, carvi, consoude, coquelicot, monarde écarlate, périlla, phlox maculé, plante cari ,tournesol, agastache fenouil, bourrache, camomille allemande, cerfeuil, coriandre, hysope, livèche, marjolaine, mélisse, menthe, origan, persil, sarriette d’été et d’hiver, sauge, souci des jardins, tagète, tanaisie et thym.

Et on ne s’arrête pas là ! Les épluchures des fruits et légumes consommés sont lavés et s’exilent au congélateur jusqu’à obtention d’une quantité suffisante d’épluchures à retravailler comme on l’entend en chips, veloutés ou bouillons 😋

Pendant la rédaction de cet article, je découvre qu’il est possible de faire son compost et de cultiver son potager bio sur son balcon dans un seul et même pot. Quelqu’un a-t-il testé ?

Bonne nouvelle, le père d’une amie de Loïse cultive un potager à base de graine kokopelli ! Cet été, elle récupérera les graines plantées au printemps prochain. Personne ne sait comment sera le monde sera au sortir du confinement, mais cultiver son petit jardin est un premier pas vers l’auto-suffisance, permettant de repartir sur des bases saines. ❤ Et toi, penses-tu que le confinement puisse apporter des bienfaits ? Et quels changements as-tu opéré ?

Autres sources 
Consoglobe – jardins partagés 
Radiolegumes.com – la pollinisation, base d’un jardin comestible productif
Permaculture : comment faire pousser son potager bio sur son balcon ?

Cet article a été rédigé par Alexandra, chez Super Responsable

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